Petit village de 205 habitants – 970 hectares – altitude 244-480 mètres, Salles-sous-bois fut un carrefour de routes, celui où se croisaient les deux seules voies joignant le bassin méditerranéen et la péninsule ibérique au reste de l’Europe à travers la barrière des Alpes.
Sur un replat de coteau parmi les lavandes et les genets le village de Salles-sous-Bois fort bien entretenu s’inscrit tout en longueur dans son site avec de nombreuses demeures des XIVe et XVe siècles belles voûtes et des fenêtres Renaissance sur certaines façades.
De nombreux chemins forestiers vous permettront alors de découvrir une vieille piste celtique qui fut la route médiévale de Taulignan à Châteauneuf-de-Mazenc en passant par le prieuré d’Aleyrac.
Salles-sous-Bois a eu 8 identités différentes. On retrouve les premières traces du nom de l’agglomération en 1281 « Saleis ». Cette appellation viendrait du latin « cella » au pluriel « Cellae » ce qui donne « Cabanes-chaumières » et de son dérivée Castrum de Salis, de Salla, Sella, Cela et Sulla : maison.
- En 1297 : « Castrum Salis »
- En 1697, on parle de « la paroisse de Sales »
- En 1727-30, on trouve enfin « Salles » avec deux L.
D’après une délibération du Conseil Municipal du 23 juin 1913, le préfet de l’époque invite la commune de Salles à s’adjoindre un nom de complément afin d’éviter toute confusion avec celui des communes « homonymes ».
Il est proposé :
Salles-les-Taulignan,
Salles-les-eaux,
Salles-les-Truffes,
Salles-sous-Bois
C’est le 5 juin 1922, que Salles-sous-Bois sera adopté.